mardi 17 décembre 2013

Osez, osez joséphine....

ben oui, moi qui m'habille surtout en noir, voila, j'ai osé le manteau léopard. 
pouf d'un coups, ça m'a pris!
 
manteau léopard zara


bon, du faux tout de même, jamais de ma vie, je ne pourrais en porter un vrai sur le dos. 
mais ce manteau qui fait si femme fatale, je l'adore plutôt pour son côté "doudou" car j'ai l'impression de m'enrouler dans une couverture chauffante, du nounours quoi!
depuis que je l'ai porté, qu'est-ce que j'ai pu entendre sur le traitement animalier: -"t'as pas honte de faire mal à ces pauvres bêtes?"
- "ben, ouvre les yeux, c'est synthétique, ça se voir quand même, non?" 
en bref, les idées reçues ont la vie dure et quand je titre "osez", c'est pour de vrai, il faut vraiment être détendue dans ses baskets pour porter ce qui nous fait envie ou plaisir. 
cela dit, j'y vais molo. le leopard, je le porte avec des beaux runnings rouge, histoire de casser le mythe mais quand je vais dégainer les stilettos nude, va falloir que je m'accroche et comme dirait une très bonne copine "le tout, dans la mode, c'est de porter tes fringues avec conviction" :)
je trouve que c'est une bonne philosophie.


vendredi 13 décembre 2013

mathilde jonquière, mosaïste

à grand renfort de presse et de partenariat, dans le Elle Déco de ce mois-ci mais aussi en une du nouveau catalogue de la grande épicerie de paris offert aux abonnées de l'hebdomadaire Elle...


 je découvre le sublime travaille de la mosaïste mathilde jonquière. elle vient de terminer les fresques murales de la grande épicerie de paris, que je vais m'empresser d'aller découvrir dés que possible.

©mathilde jonquiere détail poisson de la fresque poissonnerie de la grande épicerie de paris

le magazine met en avant la fresque de la poissonnerie que je trouve magnifique, mais j'ai trouvé sur son site http://www.mathildejonquiere.fr/ des trésors de finesse et de talent: des ronds dans l'eau.


un lustre incroyable


des sols, des murs plus ou moins chargés d'ailleurs...


voila, elle dit que l'enjeu, c'est de trouver le bon dosage entre l'abstrait et le figuratif...
oui, pour tout, toujours, tout est une question de dosage et le sien m'enchante.

mercredi 11 décembre 2013

#Christmas #noël #jul (J - 14)

les chocolats du calendrier de l'avent, la liste pour le père noël tant que théo y croit encore, l'odeur de la canelle et du vin chaud, quelques chansons et surtout surtout....
la décoration de noël.
cette année, c'est champêtre, mordoré, orange, rouge, cuivre. plein de petits champignons ont poussés sur le sapin,  des papillons se sont posés aussi, mon sapin est en harmonie "sous-bois".




j'en suis très fière  (il va très bien avec l'esprit de ma nouvelle couverture "medicine man" pendleton)


il reste donc 14 "dodos" aux enfants avant que le père noël passe et l'ambiance est déjà très électrique. j'ai vraiment hâte d'arriver aux fêtes, retrouver mon âme d'enfant et ouvrir les cadeaux avec eux. 

jeudi 28 novembre 2013

loving Pendleton

c'était mon obsession depuis des lustres, mais, pas le temps de prendre contact avec les USA pour passer une commande...  je trouvais ça un peu cher aussi mais quand même, comme j'ai changé de canapé pour une banquette qui n'a pas un tissus bouleversant, j'avais vraiment envie d'une belle couverture. 
et des belles couvertures, il y en a chez Pendleton.
  
ma préférée, c'est la Heroic chief crib blanket (elles ont en plus des noms merveilleux), mais d'abord c'est une couverture pour bébé, elle est petite taille et puis trop "bleu, blanc, rouge" pour la maisonnée...




ensuite j'ai ensuite craqué pour celle repérée chez Lou Doillon, photographiée par l'illustratrice garance dorée

 http://blog.pendleton-usa.com/2013/11/21/lou-doillon-via-garance-dore/
elle s'appele chief joseph muchacho...

mais voila, celle que j'ai commandé, c'est la couverture indienne, avec des bisons, des plumes et des traces de main, c'est vraiment celle que je préfère...


et elle s'appelle big medicine man, toute une histoire.

j'ai tellement hâte de la voir sur ma banquette et de m'enrouler dedans.

mercredi 20 novembre 2013

et c'est le temps qui.....

je ne suis pas une déesse hindoue, cela se saurait.

Durga la femme de Shiva

et cette rentrée est un petit peu dense entre les salons et les différents budgets que j'ai récupéré, finalement mes journées bien remplies ne me permettent plus d'alimenter ce blog. j'en suis triste car tous les jours j'ai plein de choses qui me viennent en tête mais je ne les note pas, c'est fugace. comme le but de ce blog n'était pas de me mettre une pression supplémentaire mais au contraire, de venir déposer quelques pensées dans une période de disette professionnelle, je reviens quand j'ai le temps y déposer mes "flaneries". 

mais boulot ou pas, il y a un sujet toutefois qui est au top de mon moteur de recherche émotionnel depuis quelques mois, c'est mon age.
Cela n'a pas commencé pour mes 40 ans ou même pas mal, j'ai attaqué cette dizaine dans une totale indifférence voire une légèreté flirtant avec le syndrome de peter pan.
Mais quelques années plus tard (je viens de faire 44) cela a commencé par la vue ou plus exactement, la perte de ma super bonne vue (je pense que je devais avoir 12/10 quasiment). 
il a fallu faire des lunettes, car j'y voyais flou, je n'y voyais plus rien de bien sans positionner plusieurs fois les textes à lire pour trouver la bonne distance. "non, pas presbyte", m'a dit l'ophtalmo, mais "l'oeil qui fatigue à force de lecture, livre ou écran..." et si l'on me prive de mon activité préférée, la lecture donc, je ne le supporterais pas. "on n'en est pas la" m'a répondu le docteur, vous êtes juste astigmate/hypermétrope et vous avez donc du mal à accommoder votre vue." fin de l'histoire, rien de grave.
les lunettes faites chez Jimmy Fairly

quelques paperasses administratives plus tard (quel enfer dites-donc les mutuelles pour le remboursement des lunettes) depuis je me suis donc fait faire de belles lunettes chez Jimmy Fairly et je les trouve très bien. mais, non pas que je sois minée par le fait que je porte des lunettes, ce n'est pas ça.
mais l'arrivée ou plutôt la disparition de ces mêmes lunettes que j'ai adopté pour un confort notable, me rend totalement dépendante. sans elles, mes yeux flottent dans un potage flouté sidéral et cela me rend hystérique car je les pose je ne sais jamais ou et donc je les perds. 
vais-je me laisser tenter par ces "sublimes" petits cordons tour de cou? Non pas question car la, 2eme étape de la jeunesse qui s'enfuit, ce ne sont pas le lunettes mais les lunettes accrochées à des pauvres cordons comme mes parents... et la, la... 
s'en est trop pour moi...



mardi 15 octobre 2013

des nouvelles du webrobinson

Gauthier Toulemonde est maintenant depuis vendredi 11 octobre 2013 sur une île au large de sumatra en indonésie. pas tout seul tout de même, il  a pris un toutou et quelques chats pour lui tenir compagnie et surtout, surtout, chasser les rats. 
sa première photo sur l'île, séquence émotion, je l'ai découvert sur son facebook. il a installé son bureau au bord de l'eau. tout cela peut sembler paradisiaque mais il ne faut pas se fier aux apparences.

© Gauthier Toulemonde - webrobinson
car une île déserte est tout... sauf paradisiaque. 
d'abord, dés la première nuit, une fois le camp installé (c'est à dire les ordinateurs, les panneaux solaires, la connectique, etc), webrobinson a essuyé une première tempête en pleine nuit. le chien apeuré l'a réveillé toute la nuit et enfin, le camp a été entièrement inondé.
il a fallu tout remettre en place samedi, tout en constatant qu'une des chattes avait mis bas d'un petit minou, appelé vendredi au vote des amis facebookiens, qui ont suivie quasi cette naissance pas prévue du tout, en webdirect.


© Gauthier Toulemonde - webrobinson vous présente vendredi
sauf que, les jours passants, ce sont onze gentils minous qui sont nés au final... sans compter les poules que gauthier a pris pour essayer d'avoir des oeufs frais... c'est plus robinson, c'est l'arche de noé sur cette île.

Gauthier dit que se sont les nuits qui sont problématiques, par exemple, pour travailler car des milliers de mouche des sables sont surement attirées par la lumière et l'attaque.

voila donc, les débuts. niveau technique, avec les panneaux solaires, tout semble bien marcher, le skype est niquel, la connection marche, même tard dans la nuit. par contre, le téléphone satellite ne capte pas toujours, il faut trouver le réseau, marcher sur l'île .... la technique est aussi capricieuse la-bas que chez nous (vous captez partout, vous? avec vos smartphones?).

Bonne chance, cher robinson, mes pensées d'attachée de presse t'accompagnent tous les jours, toutes les heures pour tes rendez-vous civilisation avec les médias (sauf quand je dors un peu..:). j'espère que cette aventure sera une belle robinsonnade.


© Gauthier Toulemonde - webrobinson - sud de l'île




samedi 12 octobre 2013

une semaine riche en show

il faut le reconnaitre, je ne vais pas souvent voir des spectacles, pas le temps, pas l'envie, la flemme tout ça.... mais la, tout à coups, en une semaine deux sorties. une folie.

la première, suggérée par le facebook de MadmoiZelle dont une vidéo a retenu mon attention: bérengère krief a vu pretty woman et m'a fait vraiment rire. une gamine drôle, rafraichissante raconte le film que j'ai vu il y a ??? 20 ans, c'est possible ça? (ben oui, 1990, un peu plus même). mais du haut des ses 25 balais, sa vue des choses sauce XXIe siècle me fait tellement marrer qu'en discutant avec mes collègues de boulot, nous décidons de nous offrir une sortie entre filles, trois générations confondues 30, 40 et un peu plus de 50 ans. 
nous voila partie pour le grand point-virgule à montparnasse, et nous ne l'avons pas regretté.



ce  petit bout de femme est un clown, un vrai. une boule d'énergie qui ose des silences tendus face à une salle, certes, qui ne lui est pas hostile puisque le phénomêne krief compte quelques années de comédie au compteur. mais dans ce milieu ou rien n'est jamais acquis, il faut dire qu'elle livre une performance redoutable qui flirte avec le mauvais goût sans jamais passer les bornes. 


nous avons donc toutes bien pleuré de rire presque tout du long. la plus jeune de nous, explosée par l'imitation de la relookeuse de M6 cristina "ma chérie tou est souperbe ". moi, charmée par son autodérision et l'ensemble des sketchs incroyablement transgénérationnel (une parodie de danse selon l'époque met "le feu" à la salle) et les silences de sa doublure kidnappée bluffants. enfin, notre quinqua a bien aimé le ça et le surmoi des mecs avec une spéciale dédicace à jean d'ormesson (excellent). 
enfin génération 2.0, bérengère termine son spectacle en nous prenant en photo histoire de relayer nos bobines le lendemain sur facebook... que j'ai immédiatement partagé sur ma page en demandant à mes copines  "ou est charlie"... qui a très bien fonctionné. je suis bonne cliente :) et bérengère une petite maline qui maîtrise à merveille les nouveaux codes de la communication, cette fille est balaise!

cherchez charlie!

quand on dit que le bouche à oreille est la meilleure attachée de presse (je sais de quoi je parle quand même ) j'encourage tous les démoralisés de la vie d'aller absolument voir cette petite blonde  qui regonfle le moral mieux qu'un prozac. 

le lendemain, à peine remise de ma sortie (en me disant que vraiment, il faut que je sorte plus souvent, ça fait un bien fou), une amie journaliste me propose de l'accompagner au théâtre du chatelet voir "chantecler", une comédie musicale de tango. Bon...
j'avais vu l'affiche "so sexy" dans le métro et comment dire (comme dit 20 fois par émission valérie damido) j'avais pas une folle envie d'y aller... mais prise par ce tourbillon de spectacle, j'ai dit oui tout de même.

bon, d'abord, c'est le théâtre du chatelet qui m'a enchanté, le plafond, les lumières, le lieu est immédiatement magique et vous emmporte ailleurs.
les danseurs m'ont donnée (vite fait) envie de me remettre à la salsa... tous ces corps toniques et longilignes faisait rêver et il faut avouer que c'était impeccable, en particulier quand les 23 danseurs sont ensemble sur scène



et vu (ou plutôt entendus) les applaudissements au final, la troupe de mora godoy trimballe certainement un pur public d'aficionados. 
du beau spectacle!

deux spectacles en moins d'une semaine, une prouesse! avec bonheur!

vendredi 4 octobre 2013

Bonbek - le jeu des 12 erreurs


nous l'avons attendu avec impatience le bonbek de la rentrée, car la chambre de théo avait été sélectionnée et photographiée en juin pour le jeu des erreurs.
et le voila enfin arrivé notre numéro collector avec mon garçon qui se cache sous sa couette et fait la grimace pour la photo.

 
 et puis la petite page shopping derrière,




ou du reste, l'équipe a été un peu fouiner dans la chambre de sa grande soeur emma... les cabas dumpling dynasty, ils sont pas à mon fils!

ce sac est à emma pas à théo! non mais!


je me rends compte avec plaisir, que la déco de sa chambre a encore évolué depuis et avec un peu moins de plaisir que je n'ai pas encore terminé de peindre les losanges blancs, damned.

pour en revenir à bonbec, je suis toujours aussi fans de ce "magbook" qui occupe nos week-ends pluvieux à merveille, et cela pour tous les âges, y compris le mien. les illustrations de sasa ostoja sont une merveille qu'on adore colorier et les photos des idées cuisine sont presque mieux que les recettes elle-mêmes.

©bonbek n°8 - septembre 2013
alors je suis super fière que mon fils (et sa chambre) participe au joli graphisme de ce magazine http://www.bonbek.fr/.

samedi 28 septembre 2013

5 ans


il était énervé le petit sioux à force d'attendre tous ses copains mais cela en valait la peine: il a finalement eu une très belle journée d'anniversaire.



on avait fait le gâteau au chocolat tous les trois avec emma le matin, on a posé quelques bonbons et jus de fruits sur la table, accroché 3 ballons et mis une banderole d'anniversaire et la fête a pu commencer.






il y a une belle partie de "123 soleil" dans la cours, une petite boum sur les tubes de l'été, get lucky et blurred line et un petit peu de français avec zoufris maracas et enfin Ô joie, l'ouverture des cadeaux. gâté, archi gâté, super gâté, les cadeaux des copains étaient incroyables, déguisements, jeux de sociétés, livres, papos et t-shirt de super héros...cela frôlait l'indescence. 



un super grand merci à la grande soeur emma qui a drôlement bien joué avec tous les petits nains en m'aidant à surveiller. 


pour finir la journée en se défoulant bien et comme le soleil s'est pointé, nous nous sommes dirigés vers la butte rouge pour une heure d'"activité libre" pour le bonheur de tous.




une chance, des musiciens y faisait une reglage sono pour le soir, les enfants ont encore pu danser, courir et sauter... et trouver des trous dans les haies pour se cacher...

je crois qu'ils ont passé une bien belle journée dans laquelle pour moi, 5 ans s'en sont allés.

mercredi 25 septembre 2013

Torre david : une vie verticale


dernièrement j'ai vu au cinéma "elysium" dont une des premières vues du film représente une ville dévastée, remplie d'immenses tours délabrées, nues comme des squelettes de béton, sans murs donc, pour se protéger du vide. 
ces tours sont censées représenter cette terre de misère, habitées malgré des conditions de vie inimaginable, au bord du vide.
fiction fascinante d'une vie verticale pour survivre.

extrait d'Elysium

et puis, en discutant un soir avec olivier qui est passionné par tout ce qui touche à l'architecture, nous convenons ensemble que ces images sont surement les plus "marquantes" du film mais selon lui totalement pompées sur le plus grand bidonville vertical du monde à caracas: torre david.


ce gratte-ciel a été abandonné pendant des années, le gros oeuvre était à peine achevé et les façades en cours d’installation quand le promoteur est décédé et que la crise financière de 1994 a mis un terme au projet. Le gouvernement décide de conserver la tour, la laissant à l’abandon pendant douze ans. 
quelques années plus tard et la voila envahie: familles, commerces, torre david et la vie rejoignent la fiction. 

tellement incroyable qu'un livre en raconte l'histoire. 
je l'achète vite fait tellement cette possibilité de vie m'interpelle, me fascine et voila toute l'histoire:



torre david vue sur la ville

torre david pourtant abandonnée, se peuple, étage par étage sans garde-corps. au début la mairie ouvre le 1er étage pour "dépanner" mais peu à peu, ce sont 3.500 habitants qui vont occuper la tour jusqu’au 28e étage. une vie verticale s'organise. avec les années, une copropriété se forme, une communauté s’organise. le "chef" n’est autre que le pasteur de l’église évangélique de la tour, une coopérative est également mise en place et chaque étage a son coordinateur. de cette hiérarchie née une organisation pour "vivre ensemble". 

jeunes habitantes de torre david

Aujourd'hui, torre david est la maison improvisée d'un bidonville vertical de plus de 750 familles, vivant dans une occupation extra-légale et précaire.







si l’eau courante n’est pas disponible, la construction d’un important réservoir et l’achat de pompes ont permis à la tour de se greffer légalement au système de distribution de la ville.
l’occupation n’est pas totalement libre: il faut compter un loyer de 170 bolivars/mois (15 euros au marché noir). 
il y a tout type d'habitants: avocats, étudiants, vendeurs de rue. des occupants ont ouvert leur propre commerce: il y a un coiffeur, un marchand de glace...
torre david est le laboratoire d'une nouvelle vie verticale.



expos, commerces, toutes sortes de vies, de niveaux sociaux s'y croisent, des enfants jouent au bord du précicipe et je n'arrive pas à croire qu'une vie s'y organise. l'humain se fait de la place, s'adapte...

alors pour le moment, ma conclusion petite bourgeoise, est l'introduction de ce livre magnifique que je recommande fortement:


"the problem is not architecture. the problem is te reorganization of thinks which already exists".

je crois que cette phrase va s'appliquer a beaucoup d'autres choses dans nos vies d'aujourd'hui si nous voulons juste un peu ouvrir les yeux... 
une adaptation désastreuse et fascinante.