jeudi 30 janvier 2014

la petite communiste qui ne souriait jamais

 

les émotions procurées par les chorégraphies de la petite fée nadia comaneci étaient enfouies dans ma mémoire quand j'ai découvert dans la presse qu'un roman inspiré de sa carrière était sorti... je l'ai acheté vite fait et j'ai bien fait. cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas acheté une livre dont la promo avait retenu mon attention sans regretter mon achat à sa lecture.
au passage, je découvre l'écriture de lola lafon que je n'ai jamais lu et je rends hommage avant tout à sa redoutable plume mais aussi au traitement de son roman, mi biographie, mi échanges téléphonique avec une nadia devenue adulte et partit vivre aux états-unis, loin de cette vie de gymnaste à laquelle elle a sacrifié son enfance.

 
par contre, il m'est encore difficile de dire ce qui m'a le plus enthousiasmé dans ce roman, si c'est le réveil du souvenir de ce petit corps de gymnaste, ce lutin délicieux qui a défié l'apesanteur comme personne avant ou si c'est le traitement littéraire de lola lafon: les allers-retours entre l'histoire de ses années de triomphe ou ses prestations font bugger les ordinateurs, le début de la déchéance hormonale ou l'elfe laisse la place la femme formée ou si ce sont les échanges téléphoniques avec la nadia d'aujourd'hui, les "validations" ou pas des feuillets de l'écrivain par la gymnaste. ses remarquent courtes mais si pertinentes
c'est tout simplement superbe de justesse, d'intelligence. 
une vraie merveille.

 

j'ai adoré ce livre car enfin, il m'a donné furieusement envie de revoir le divin enfant et la magie de ses enchainements, dont je pose ici quelques photos.





mardi 28 janvier 2014

chanel at home


c'est le cadeau de noël d'une amie qui travaille dans la beauté et qui me gâte. sa bougie embaume notre salon. il parait qu'elle n'est pas à la vente que ce sont juste les bougies qui parfument les boutiques chanel. cela rend son cadeau encore plus exclusif.

dimanche 26 janvier 2014

aesop #thingsIlove

cela faisait vraiment longtemps que cette marque me faisait de l'oeil mais la, en 15 jours, je re-tombe sur leur packaging épuré chez merci et la semaine suivante, je découvre l'odeur du savon liquide résurrection pour les mains chez une amie rédactrice en chef beauté et la, je craque (bon je dois avouer que j'adore toujours tout ce qu'elle a). 
jamais je n'aurai imaginé que de la mandarine mélangée à de la lavande me ferait cet effet, vu que je n'aime aucune de ces parfums.


mais leur mélange m'invite en voyage, un voyage en herbe inconnue et c'est la tout ce que j'aime.
en effet, je suis plutôt attirée par les odeurs naturelles et le peu de produits de beauté que je possède sont souvent à base d'huiles essentielles.
donc, plutôt du dr hauschka ou du weleda dans mon vanity case...

 
bref, je suis partie vers la boutique la plus proche de chez moi, rue des abbesses pour me procurer le fameux savon résurrection et je suis repartie avec une crème hydratatnte visage et LE déodorant dont j'avais toujours rêvé, naturel sans sels d'alluminium et qui sent divinement bon, je m'en servirai presque de parfum tellement il sent bon mais il est surtout d'une grande efficacité sans agresser ma peau.

aesop - rue des abbesses - paris
 ce qui est dingue, c'est qu'ayant bien conscience que j'arrive après la bataille, je tombe quand même la même semaine sur le post d'une des blogueuses que je suis avec beaucoup d'intérêt le café mode de geraldine dormoy-tungate qui parle de l'ouverture d'une nouvelle boutique à paris et qui échange dans les commentaires avec une autre blogueuse que j'aime beaucoup, lili barbery-coulon sur ma récréation sur le marketing très malin de la marque: être dans des lieux, des hôtels, des restaurant ou festivals, qui nous sont proches, créant ainsi tout de suite une intimité avec les produits. 

c'est à dire exactement ce qui m'est arrivé en ayant repéré la marque chez merci et chez une amie au goût très sur... 
ils sont forts chez aesop...

vendredi 17 janvier 2014

réflexion sur l'épilation

alors que la mode nous dicterait un retour du poil (???), avec pour preuve la vitrine janvier 2014 d'american apparel ( triple !!!) à new-york et un article du new-york times qui nous dirait que le vent tourne, enfin, le vent dans le poil du maillot tourne, en particulier et que le poil et le naturel seraient de retour.


cela me fait doucement rire. j'en déduis que mon post du jour est totalement ringard mais j'assume, chez moi le poil ne passera pas, ou le moins possible en tous cas. 

depuis des années, je me fais épiler à la cire chez l'esthéticienne ou je le fais (mal) moi-même pour économiser les séances à minimum 60€... sans tomber dans l'excès, genre maillot intégral que je trouve vraiment bizarre (nouvelle dictature du porno, semblerait-il), il faut dire que je suis très brune et vraiment poilue. impossible de se passer de l'épilation au mimima des jambes et quand j'étais plus jeune, c'était un vrai complexe pour moi les poils sur les avant-bras ou le duvet sur le creux des reins. alors passée 40 ans, même si je ne complexe plus du tout, je me suis enfin décidée à passer aux choses sérieuses, et éradiquer, j'espère une fois pour toutes, les poils dont je ne veux plus, en passant par la plus radicale, soit l'épilation au laser.


c'est un sacrez choix car c'est un gros budget car comme le dit soledad sur son blog des paresseuses, on peut nourrir une famille de 4 pendant quelques mois: pour un 1/2 jambe-maillot-aisselles, c'est plus de 300€ la séance mais en faisant le ratio des séances d'épilation à la cire tous les trimestre à 60€ depuis plus de 20 ans, je devrais assez vite m'y retrouver. 
je suis allée dans un centre médical à st lazare à paris ou ils me proposaient de payer tous les mois pour un forfait total de 5 séances avec 10 ou 15% de remise, que j'ai refusé. d'une part, je voulais voir la fréquence de mes besoins "pileux". et en effet, au bout de 2 séances, une en juin, une octobre, il était inutile de retoucher les mollets, qui auront (peut-être) juste besoin d'une dernière retouche avant l'été prochain soit 3 séances en tout. 
par contre, les parties que j'appele "humides" (aisselles et maillots) c'est pas du luxe, c'est tropical, ça repousse et je me demande même si cela va marcher à long terme...

pour ce qui est de la douleur, par contre, je dois avoir une peau de brontosaure, sur les jambes: nada, je sens rien. sous les aisselles: nada, je sens rien non plus et un tout petit peu le maillot sensible mais que d'un côté, allez comprendre ma bonne dame! 

le brontosaure qui du reste, n'a pas un poil
 un bémol toutefois et que je retrouve sur les forums à ce sujet, c'est l'imperfection du geste, le lendemain, après un bon gommage pour se débarrasser des petits poils brulés qui restent collées à la peau, des bandes entières de poils sont laissées intactes, oubliées et pour le prix de la séance à 300€ maxi 1/2 heure, je trouve cela vraiment très léger. a signaler à ma prochaine séance, donc. il n'y a pas qu'un centre sur paris après tout si mon docteur es esthétique ne s'applique pas!

enfin malgré tout, je savoure, Ô combien depuis juin dernier, le plaisir de ne plus me préoccuper de mes gambettes qui demeurent lisses lisses lisses comme jamais. et rien que pour ça, je suis ravie de l'avoir fait!

samedi 11 janvier 2014

la bipolarité selon Margaux Motin

margaux motin, je suis fan. 
c'est simple, vécu, bien dessiné, bien vu. j'ai acheté sournoisement la tectonique des plaques soit disant pour ma fille de 13 ans afin de pouvoir me le lire tranquillement l'air de rien " mais non chéri, c'est pour ma fille.... ça m'aère un peu de "la recherche".

ce matin, je suis tombée sur une petite série qu'elle a réalisée pour voici, publiée sur facebook : http://margauxmotin.typepad.fr/margaux_motin/2014/01/extraits.html
et dont un dessin m'a arraché un grand sourire dans la grisaille de la rentrée 2014: 


©margaux motin

ces deux copines visiblement en séance beauté manucure, s'ouvrent la 3e bouteille de vin, histoire de laisser poser le masque: j'adore. j'aime cette intimité et le fait que cela parte en vrille en se dégustant un petit verre. 
et puis je me suis arrêtée sur bipolaire parce que c'est toute notre vie ça, être bipolaire nous les êtres humains et en particulier les filles, je crois, because les hormones, je crois, hélas. 

passer par des états de grâce phénoménaux ou on embrasserait le sol ou n'importe quel personne dans la rue, ou l'on se sent amoureux, on se sent belle on se sent invincible et puis catastrophe. un rien, une broutille, un mail, un chauffard impoli, un mot de travers d'un être qu'on aime (ou pas, genre du chef con prétentieux) et patatras, tout s'écroule et nous voila reléguée dernière des merdes. moche, inutile grosse laide.... et peut-être, comme dans le dessin surement un peu saoûle.

voila ce que j'aime chez margaux motin, c'est que dans une planche, elle résume notre histoire, nos états d'âmes moderne comme personne et j'aime vraiment ça :) big up to margaux!


 

jeudi 2 janvier 2014

cité radieuse, panier et mucem sur massilia

marseille, quelques jours d'arrêt, une merveille. bien qu'étant du sud, je n'avais jamais mis les pieds dans la ville, ou juste à la gare st charles en transit. mais la, nous avons pris 3 jours pour faire les touristes de base et nous avons adoré.
d'abord, un détour architecture par la fameuse cité radieuse du corbusier, un village vertical, un projet de vie dans la place elle même.

cet endroit créé dans les années 50 reste toujours un fantasme pour les amoureux de l'architecture,des appartements vastes ou il fait bon vivre, un épicier, des commerces à l'intérieur, et sur le toit, un solarium ou venir se régaler de la vue sur la ville. 






nous avons résidé sur le vieux port à l'hôtel du même nom avec chambre avec une vue imprenable sur notre dame de la garde.




puis promenade dans le panier







et une fin de journée sur le mucem... avec une mauresque pour l'apéro sur le toit avec un superbe coucher de soleil. le rêve!










et puis, quelques pépites au cours des ballades: