jeudi 30 janvier 2014

la petite communiste qui ne souriait jamais

 

les émotions procurées par les chorégraphies de la petite fée nadia comaneci étaient enfouies dans ma mémoire quand j'ai découvert dans la presse qu'un roman inspiré de sa carrière était sorti... je l'ai acheté vite fait et j'ai bien fait. cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas acheté une livre dont la promo avait retenu mon attention sans regretter mon achat à sa lecture.
au passage, je découvre l'écriture de lola lafon que je n'ai jamais lu et je rends hommage avant tout à sa redoutable plume mais aussi au traitement de son roman, mi biographie, mi échanges téléphonique avec une nadia devenue adulte et partit vivre aux états-unis, loin de cette vie de gymnaste à laquelle elle a sacrifié son enfance.

 
par contre, il m'est encore difficile de dire ce qui m'a le plus enthousiasmé dans ce roman, si c'est le réveil du souvenir de ce petit corps de gymnaste, ce lutin délicieux qui a défié l'apesanteur comme personne avant ou si c'est le traitement littéraire de lola lafon: les allers-retours entre l'histoire de ses années de triomphe ou ses prestations font bugger les ordinateurs, le début de la déchéance hormonale ou l'elfe laisse la place la femme formée ou si ce sont les échanges téléphoniques avec la nadia d'aujourd'hui, les "validations" ou pas des feuillets de l'écrivain par la gymnaste. ses remarquent courtes mais si pertinentes
c'est tout simplement superbe de justesse, d'intelligence. 
une vraie merveille.

 

j'ai adoré ce livre car enfin, il m'a donné furieusement envie de revoir le divin enfant et la magie de ses enchainements, dont je pose ici quelques photos.





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