mercredi 20 novembre 2013

et c'est le temps qui.....

je ne suis pas une déesse hindoue, cela se saurait.

Durga la femme de Shiva

et cette rentrée est un petit peu dense entre les salons et les différents budgets que j'ai récupéré, finalement mes journées bien remplies ne me permettent plus d'alimenter ce blog. j'en suis triste car tous les jours j'ai plein de choses qui me viennent en tête mais je ne les note pas, c'est fugace. comme le but de ce blog n'était pas de me mettre une pression supplémentaire mais au contraire, de venir déposer quelques pensées dans une période de disette professionnelle, je reviens quand j'ai le temps y déposer mes "flaneries". 

mais boulot ou pas, il y a un sujet toutefois qui est au top de mon moteur de recherche émotionnel depuis quelques mois, c'est mon age.
Cela n'a pas commencé pour mes 40 ans ou même pas mal, j'ai attaqué cette dizaine dans une totale indifférence voire une légèreté flirtant avec le syndrome de peter pan.
Mais quelques années plus tard (je viens de faire 44) cela a commencé par la vue ou plus exactement, la perte de ma super bonne vue (je pense que je devais avoir 12/10 quasiment). 
il a fallu faire des lunettes, car j'y voyais flou, je n'y voyais plus rien de bien sans positionner plusieurs fois les textes à lire pour trouver la bonne distance. "non, pas presbyte", m'a dit l'ophtalmo, mais "l'oeil qui fatigue à force de lecture, livre ou écran..." et si l'on me prive de mon activité préférée, la lecture donc, je ne le supporterais pas. "on n'en est pas la" m'a répondu le docteur, vous êtes juste astigmate/hypermétrope et vous avez donc du mal à accommoder votre vue." fin de l'histoire, rien de grave.
les lunettes faites chez Jimmy Fairly

quelques paperasses administratives plus tard (quel enfer dites-donc les mutuelles pour le remboursement des lunettes) depuis je me suis donc fait faire de belles lunettes chez Jimmy Fairly et je les trouve très bien. mais, non pas que je sois minée par le fait que je porte des lunettes, ce n'est pas ça.
mais l'arrivée ou plutôt la disparition de ces mêmes lunettes que j'ai adopté pour un confort notable, me rend totalement dépendante. sans elles, mes yeux flottent dans un potage flouté sidéral et cela me rend hystérique car je les pose je ne sais jamais ou et donc je les perds. 
vais-je me laisser tenter par ces "sublimes" petits cordons tour de cou? Non pas question car la, 2eme étape de la jeunesse qui s'enfuit, ce ne sont pas le lunettes mais les lunettes accrochées à des pauvres cordons comme mes parents... et la, la... 
s'en est trop pour moi...



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