j'ai découvert depuis que bon nombre de parfumeurs proposait du oud et que cette matière ancestrale est une résine du bois d'aquilaria, une espèce menacée (ça c'est la mauvaise nouvelle)qui se vend au prix de l'or sinon plus: de l'oud, il y en a chez dior, jo malone, tom ford, aqua di parma le propose en cologne, Reminiscence, yves rocher, enfin bref tout le monde y va de son oud et il est question de le cultiver de manière écologique à présent.
un super papier dans libération explique que cette matière arrivée sur nos étals au moment de la crise 2008/2010 avait pour première mission de conquérir le marché moyen-oriental avec son caractère exceptionnel et so french luxueux mais aussi de détrôner les parfums fleuris et légers au profit des muscs, patchoulis et autres parfums très ambrés qui sont des valeurs sures en temps de crise. un sillage enveloppant, une fragrance rassurante, une promesse d'éternité.
et la tout à coups, en lisant le mot patchouli, mon enfance ressurgit et mes premiers petits parfums sous forme d'huile, que je me procurais avec mon premier argent de poche dans une boutique indienne me reviennent en mémoire comme une madeleine.
je me souviens que j'adorais musc blanc et patchouli mais aussi le monoï de la marque spiritual sky dont je me procurais aussi les tiges d'encens. quel age pouvais-je bien avoir 14 ou 15 ans, je ne sais plus précisément. en tout cas, ce n'était rien de luxueux puisque accessible à nos bourses de jeunes filles en fleur. je réalise que j'aime depuis toujours ces odeurs capiteuses et sauvages, baroques presque trop fortes souvent, il arrive qu'on me le reproche car on me fait souvent remarquer que je sens .... bon (j'ose espérer que c'est sincère).
pour en finir avec l'oud, on m'a offert celui du créateur de parfum Francis Kurkdjian , (qui un nez que j'adore pour d'autres senteurs, j'y reviendrais surement) est très sophistiqué, enfin, il en propose plusieurs, le mien est silk mood...
je vais bientôt le terminer et je sais qu'ensuite je m'offrirais l'oriental que j'aime le plus de tous "portrait of a lady" de l'éditeur de parfum frédéric malle dont la dominante est la rose mais qui s'en tire bien aussi au niveau du santal, musc, patchouli et autre encens qui sont des matières qui m'envoutent toujours comme un conte des milles et une nuit.
aujourd'hui tout ça est notre luxe, un vrai car ces matières et donc ces parfums sont à des prix indécents. je lis toujours dans ce papier de libé que c'est cela que l'on s'achète, un peu de rêve et de luxe avec son parfums...
bien loin du petit flacon d'huile parfumée de spiritual sky.
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