BBQ ribs pour soirée américaine J-1

je me suis lancé un gentil défi: organiser une soirée ou plutôt un diner américain avec une bande de copains bientôt amputée d'une famille qui file vers d'autres aventures côte ouest aux usa. snif.

dans l'idée, c'est assez sympa comme thème, sauf que mis à part un cheesecake ou du chili con carne... cuisiner américain, je sèche carrément sur les idées de recette pour une dizaine de personnes. 

c'était sans compter sur le salon du livre ou je bossais le w-e dernier et un passage éclair sur le "square culinaire" qui propose toute la littérature gastronomique possible sur quelques mètres carrés et je suis tombée sur LE livre qu'il me fallait: 100 recettes made in usa chez hachette. il est parfait et m'a ouvert quelques perspectives. 

en espérant maintenant que la réalisation soit à la hauteur des belles photos des recettes proposées.

c'est donc après une étude approfondie des 200 pages que j'ai trouvé la recette facile à faire, festive et très usa: les bbq ribs.

il a fallu des travers de porc pour 10 personnes. pour faire la sauce bbq, il suffit de mélanger de l'ail (4 gousses pressées), 2 gros pôt de ketchup bbq balsamique (ou de la sauce bbq simple ou du ketchup dans le pire des cas), du sirop d'érable (4 cuil a soupe), de la sauce soja (4 cuil à soupe), 10 gouttes de tabasco, 2 cuil à soupe de sauce worcesterchire et une dizaine de branches de romarin, ça tombe bien, il en pousse sur ma terrasse.

une fois ma marinade prête, j'ai emballé les travers un par un bien serrés dans du film transparent avec une branche de romarin chacun. la recette recommande de mettre au frigo pendant 4 heures mais j'ai envie d'essayer de laisser mariner pendant 24h, histoire d'avoir une viande quasiment "boucannée" pour la grillade. et hop, au frigo pour demain.

et comme j'étais lancée dans des plats à préparer la veille, j'ai fait un cheesecake puisqu'il faut le laisser aussi reposer au frais au moins 24h. 

on goûtera tout ça demain, je suis un peu inquiète. 

à suivre. 

oud sur ma peau

j'ai senti du oud pour la première fois voila quelques années sur une amie, elle portait "precious oud" dans la collection extraordinaire de van cleef et arpels. je pensais à l'époque que c'était le nom du parfum et non celui de la matière première qui le composait.  

 j'ai découvert depuis que bon nombre de parfumeurs proposait du oud et que cette matière ancestrale est une résine du bois d'aquilaria, une espèce menacée (ça c'est la mauvaise nouvelle)qui se vend au prix de l'or sinon plus: de l'oud, il y en a chez dior, jo malone, tom ford, aqua di parma le propose en cologne, Reminiscence, yves rocher, enfin bref tout le monde y va de son oud et il est question de le cultiver de manière écologique à présent.

un super papier dans libération explique que cette matière arrivée sur nos étals au moment de la crise 2008/2010 avait pour première mission de conquérir le marché moyen-oriental avec son caractère exceptionnel et so french luxueux mais aussi de détrôner les parfums fleuris et légers au profit des muscs, patchoulis et autres parfums très ambrés qui sont des valeurs sures en temps de crise. un sillage enveloppant, une fragrance rassurante, une promesse d'éternité.

et la tout à coups, en lisant le mot patchouli, mon enfance ressurgit et mes premiers petits parfums sous forme d'huile, que je me procurais avec mon premier argent de poche dans une boutique indienne me reviennent en mémoire comme une madeleine. 
je me souviens que j'adorais musc blanc et patchouli mais aussi le monoï de la marque spiritual sky dont je me procurais aussi les tiges d'encens. quel age pouvais-je bien avoir 14 ou 15 ans, je ne sais plus précisément. en tout cas, ce n'était rien de luxueux puisque accessible à nos bourses de jeunes filles en fleur. je réalise que j'aime depuis toujours ces odeurs capiteuses et sauvages, baroques presque trop fortes souvent, il arrive qu'on me le reproche car on me fait souvent remarquer que je sens .... bon (j'ose espérer que c'est sincère).

pour en finir avec l'oud, on m'a offert celui du créateur de parfum Francis Kurkdjian , (qui un nez que j'adore pour d'autres senteurs, j'y reviendrais surement) est très sophistiqué, enfin, il en propose plusieurs, le mien est silk mood... 

je vais bientôt le terminer et je sais qu'ensuite je m'offrirais l'oriental que j'aime le plus de tous "portrait of a lady" de l'éditeur de parfum frédéric malle dont la dominante est la rose mais qui s'en tire bien aussi au niveau du santal, musc, patchouli et autre encens qui sont des matières qui m'envoutent toujours comme un conte des milles et une nuit.  

aujourd'hui tout ça est notre luxe, un vrai car ces matières et donc ces parfums sont à des prix indécents. je lis toujours dans ce papier de libé que c'est cela que l'on s'achète, un peu de rêve et de luxe avec son parfums...
bien loin du petit flacon d'huile parfumée de spiritual sky.

à l'expo star wars identities tu iras!

 
je ne sais pas vraiment si c'est venu de lui ou de moi ou à cause des légos mais 
mon fils a une nouvelle obsession avec star wars (ça reste galactique après toy story). je crois qu'il connait mieux la saga par la déclinaison des petits films légos ou les collages des figurines qu'il adore faire mais du coups, il connait les personnages mieux que personne et il a un peu surpris des visiteurs de l'expo qui se questionnaient sur un personnage... auxquels il a tranquillement expliqué qui était qui. bien tranquillement mon petit bonhomme.

donc, on a été à l'expo star wars identities, je pensais y échapper mais il a vu les affiches. j'ai commandé nos billets pour une des tranches horaires de 1/2 heure proposées ce qui est une très bonne idée car un nombre limité de gens rentrent à chaque tranche et une fois dedans, le nombre de visiteur est limité. on a du coups l'agréable sentiment de pouvoir tout voir ou tout faire sans se faire marcher dessus, ce qui n'est pas négligeable avec un petit.

on s'est régalé, lui comme moi de voir les personnages grandeurs natures, les costumes, des dessins, des accessoires, des vaisseaux.

l'avatar de théo

le clou pour les petits ou les grands fans, c'est une partie un peu plus techno qui rend la visite interactive: la fabrication de son propre avatar. appareillé d'un bracelet en silicone qui contient une puce que l'on passe au fur et à mesure de l'expo sur des bornes, on doit choisir parmi les éléments qui composent les différents personnage de la saga: lieu de naissance, traits de caractères, etc. et à la fin, on pose son bracelet contenant toutes les informations au bas d'un mur noir qui révéle notre avatar. il apparait alors comme par magie, c'est super. théo était fou de bonheur car son avatar était le bon jedi obi wan... quand à moi, il me semble que j'étais un pauvre ewok??? (c'est nul ce truc, je suis pas padmé, moi???)

padmé

voila, sinon, en bonne midinette, je suis resté deux plombes devant le corps d'harrison F (pardon d'Han Solo) prisonnier de la carbonite, avec le moulage grandeur nature du visage d'harri (hihihihih!!! mais non mais non, pas du tout midinette !!!). tellement bien fait qu'on avait l'impression qu'il était derrière (gros fantasme donc).

et théo est resté un moment devant yoda à se demander en flippant un peu, s'il allait s'animer. 
chacun ses héros :)

yoda et son padawan

 et on n'a pas trop trainé non plu dans la dernière salle des siths, c'était pas des vrais, mais quand même ....

©expo star wars identities

vous l'aurez compris pour nous l'expérience a été concluante. 
et vous, vous êtes tenté par la jedi expérience ?

fashion week - cahiers de tendance et la vraie vie

ELLE 1er mars 2014

cette semaine, c'était la fashion week à paris ce qui ne me fait ni chaud ni froid sur le fond. par contre, je suis toujours heureuse de voir arriver le "gros" numéro spécial mode de ELLE qui est censé analyser, décortiquer et nous restituer les tendances: bref, nous donner des idées pour rafraichir nos dressing. 
je ne suis pas du tout dans le mood de l'éternel "je n'ai rien à me mettre" car avec le temps, j'ai appris à remplir mon armoire de basiques et je commence un peu à savoir ce qui me va bien. je limite ainsi les célèbres "fashions" faux pas (dont je ne suis tout de même pas à l'abri) qui hantent nos armoires comme une promesse DU look qui tue mais qui ne peuvent que nous ridiculiser. n'est pas kate moss qui veut, surtout quand notre taille 38 flirte avec le 42(4?). BREF.

cette semaine, je suis tombée sur une petite polémique dans la tendre blogo-journalisto-fashion-sphère, en lisant un article qu'isabelle oziol de pignol avait forwardé sur son fb au sujet d'un article (ici) sur qui sont les "marraines de la mode" et qu'elle s'attriste des propos de vincent grégoire, un des papes de l'agence de tendance nelly rodi qui fait son méa culpa et présente des excuses pour avoir traité les blogueuses de mode de putes (sob)dans stylist. ce qui n'est surement pas tout à fait faux en partie. mais s'il y a encore un espace de liberté pour les gens qui ont envient de parler de ce qu'ils aiment sans justement se laisser "acheter", c'est bien les blogs et le net. ses propos sont donc ridicules et surement un peu amers.
tout ça pour dire, que nelly rodi qui est un cabinet mythique pour les marques car ils sont, au fond, les prescripteurs des futures tendances tous azymuts. renseignés par des observateurs postés partout dans le monde, ils analysent et posent le tout dans leurs fameux cahiers de tendances qu'ils vendent à prix d'or. ils informent aussi les journalistes. bref, c'est une sorte de serpent qui se mort la queue puisqu'ils prédisent, les journalistes copient et eux, analysent de quoi parle la presse.

enfin, toutes manipulées que nous sommes, que cela soit par la presse, les grandes prédicateurs et les "hipster" blogueuses qui nous donne le ton de la future hype, à nous de nous débrouiller pour dénicher NOTRE tendance. 

pour finir ma semaine sous le signe de la fashion at home, j'ai passé au microscope les tenues des césars cru 2014 et force a été de constater que les filles les plus dégaines étaient en noir ou en blanc (et les très très branchées comme daphné burki en noir et blanc, LA grande tendance du mois).

 les smoking noir, pas super risqué mais super quand même. rien ne vaut une sublime veste noire bien coupée. 










 


plus risqué, le style hollywood (voire légèrement seapunk pour frédérique bel), m'ont enchanté mais impossible au dessus d'une taille 36.


finalement et après avoir lu, discuté, décortiqué cela avec quelques copines, je me suis levée ce matin avec une furieuse envie de ressortir une bonne chemise blanche, ma veste noire pour homme agnès b tellement bien coupée, un jean noir et mes vieilles stan smith adidas entièrement blanches (collectors, j'adore :) ). mon samedi sera tendance...

pour finir cette grande reflexion fashion, au fond, s'il y en a bien une de tendance qui doit dégommer toutes les autres, c'est bien celle d'être soi-même quoi qu'il arrive en jouant simplement avec ce qu'on nous propose et avec nos moyens. et juste essayer d'être un tout petit bien dans ses baskets.