lundi 10 janvier 2022

Le vestiaire et la ménopause (SOS calories #3)

la trentaine en 36
janvier 2021 période des résolutions, et de la même obsession (universelle) depuis une dizaine d'année ( c'est mon 3e post SOS calories) : 
MAIGRIR ou alors renoncer et la, décider d'un changement radical de vestiaire, accepter la taille L voire plus, alors qu'on a faisait du 36 à 30 ans.  c'est "régime" ou "assumer" :(  désespoir 

Je ne sais pas encore précisément ce que je vais décider, encore chahutée par la tornade hormonale de la ménopause, bien que les bouffées de chaleur m'aient laissé en paix grâce à une cure de biopause et d'un anti-dépresseur léger qui m'empêche de détester la terre entière, moi y compris et de virer totalement misanthrope 

En attendant, quand je me vois en photo depuis quelques années, bouffie et souvent mal fagotée car mon vestiaire est de plus en plus limité, j'ai le coeur gros. Et pourtant l'idée de me priver de manger me mine presque autant. la vie nous donne tellement peu de satisfactions, je suis tellement gourmande, et manger est un tel plaisir de la vie, solitaire ou à partager avec ceux que l'on aime: du bon vin, de la raclette, du pain merveilleux, du chocolat fondant et même de la junk food, imaginez l'étendue du problème...  

je rigole pas du tout avec la bouffe, j'ai faim tout le temps et manger me comble (de joie et surement d'autres choses psy que je n'identifie à priori pas). 

Donc, soit je renonce au régime, soit je trouve le courage et je m'y mets fissa, car les kilos s'installent voire s'intensifient chaque année, le corps s'habitue, et c'est d'au moins 15 kg dont je dois me délester avant d'aller arpenter les plages sans m'enrubanner dans des paréos en salivant à la moindre odeur de churros. 

alors voyons donc les choses de façon positive et objective : LE truc sympa, si je renonce au régime, comme je n'ai plus rien à me mettre, excepté l'affreux legging avec des trucs informes jetés dessus, c'est d'être obligé de changer radicalement de garde robe pour ressembler à quelque chose, voire avoir un look "potable".            Et soudain, alors, une lueur d'espoir dans ce renoncement (cette acceptation?):  un projet, l'idée de de me faire un nouveau look "de ronde", aidée moralement par des marques qui affichent des filles fortes ravissantes qui assument leurs formes, comme @makemylemonade (sauf qu'elles ont 20 ans dont forcément, plus ferme 😕) germe dans mon esprit depuis quelques mois (merci @lisagachet ).

@makemylemonade nouvelle collection 2022 

c'est donc peut-être une vraie résolution 2022, accepter ces maudits kilos et tenter de rendre ma nouvelle silhouette un peu stylée et surtout tenter de m'aider à être  bien dans ma peau passé 50 ans. Je suis pas encore sure. 

Alors super régime ou relooking? 

NB: je pense aussi souvent à la chirurgie esthétique sur les zones insupportables - double menton, tour de taille genre retour de couches -  mais cela fera l'objet d'une autre réflexion. Je suis une grande adepte du "air lifting" ... 







jeudi 13 mai 2021

2020-2021 - années annulées

carte de visite free-lance ©IsabelleOzioldePignol
Une pandémie et plusieurs vagues plus tard, mai 2021, je reviens 4 ans après mon dernier post sur le blog, faire un tour sur la toile. difficile en quelques lignes, de résumer ce qui s'est passée dans l'infiniment petite histoire de ma vie, comparée à ce que nous vivons collectivement:

janvier 2020, je quitte l'agence dans laquelle je suis salariée depuis 10 ans, et 3 mois plus tard, nous voila confinés alors que je passe au free-lance. mauvais timing (me suis-je dit) mais non: je n'ai jamais autant travaillé tout en restant chez moi. même si certains titres sont reportés, je reste active alors que tant de gens restent sur le carreau. c'est d'ailleurs assez paradoxal cette nouvelle étape professionnelle en plein confinement et j'ai souvenir de n'avoir pas beaucoup aimé ça, rêvant secrètement d'oisiveté.  
d'ailleurs, on se demande bien qui a aimé cette période ou soudain, le monde a cessé de tourner frénétiquement, à part les plateformes videos. 



or comme ce nouveau statut augmente ma peur instinctive de manquer, j'accepte des missions qui se sont accumulées sur la fin d'année 2020 me donnant de sérieuses acidités à l'estomac. 

compilées à une vieille arthrose de hanche, en pleine année de la cinquantaine, c'est un festival de métamorphose corps et esprit avec lesquels cohabiter. Année 2020 - 50 ans - souvenir détestable - rien de grave, mais plus grand chose de cool non plus. la vie (confinée) défile, mon corps me le fait savoir, bouffés de chaleur, la nuit, le jour, les kilos s'accumulent, la fatigue, l'envie de tout envoyer bouler, la famille qui vous sort par les yeux, bref, plus envie de rien, sauf de bosser finalement. 

j'ai aussi le souvenir pas si lointain du flottement d'une vie sans date butoir, dans l'incertitude totale d'une amélioration sanitaire. de vivre dans une résilience totale. de tout reporter: les projets, de voir les amis, les voyages... c'est d'ailleurs toujours le cas malgré le vaccin qui nous donne l'illusion que les choses vont aller mieux mais ou il est quand même toujours délicat de projeter un voyage "hors les murs" de la france. 
 
je réalise aussi en relisant les vieux posts, que j'ai arrêté de raconter ma vie en ligne depuis 4 ans, avant de rentrer dans la tourmente, quand ma fille est partie brusquement de la maison, de 
ma famille recomposée pour vivre chez son père plutôt que de rester avec ce qu'elle connait depuis l'age de 2 ans... mais quelle année était-ce? 2016, 2017... je me souviens juste que c'était à la fin du printemps... et que ces quatre années me sont passées sous le nez... 



 activité de confinement - avril 2020





dimanche 21 mai 2017

retrouver le temps de le prendre

je réalise avec tristesse que je n'ai plus le temps de m'occuper de mon blog, pourtant il se passe tellement de choses que j'aimerai partager.
pour reprendre la plume, je me suis demandée qu'elle était la chose la plus importante à ce jour, la chose la plus positive qui me soit arrivée ces derniers temps (on va laisser le négatif de côté pour une reprise de post, hein...)

et c'est la re-découverte du yoga que je pratique à nouveau depuis novembre dernier. mon petit bonheur du samedi matin, ma parenthèse perso.
un déménagement voila plus de 9 ans m'avait coupé d'un cours que j'aimais beaucoup rue chaptal et depuis, dans mon nouveau quartier, rien ne m'attirait ou tout était trop loin.

grâce à une amie, j'ai su qu'un atelier s'ouvrait dans une cours ravissante à 100m de chez moi (la proximité est une des clés de ma constance; il ne faut pas se leurrer),  chez Mirz Yoga 

copyright Mirz yoga

et depuis, j'ai redécouvert avec joie (et raideur) cette pratique qui fait tellement de bien au corps, mais aussi à la tête.  j'avais oublié qu'il était tellement essentiel de respirer, de s'écouter respirer,  d'échauffer lentement tous ses muscles, de faire travailler des parties de son corps totalement oubliées... de reprendre une posture, de se tenir droit, et surtout de ressentir quand l'on se tient mal, et du coups, se reprendre. se réconcilier avec son corps, ce n'est pas une mince affaire à bientôt 50 balais.


copyrights Mirz yoga

se redresser la colonne, le mental et la confiance (les années, les kilos me chagrinent tellement) en enchainant les postures du cours d'Hatha flow qui est pour le moment, mon cours préféré.  je souffre, je transpire mais sans avoir le sentiment de forcer comme dans une salle de gym, musique à fond, sur un rythme cardio que je déteste.
car je n'aime trop pas le sport, petite fille j'ai aimé faire quelques galas de danse mais cela s'est arrêté à 15 ans et je n'ai jamais eu envie, ni retrouvé une activité sportive qui me donne envie d'être vite à la prochaine séance (sauf nager, mais dans la mer, c'est moins facile à Paris).

je souffre car je vais chercher en moi, à chaque cours, un peu plus loin mes limites, je cherche l'équilibre aussi, le recentrage, la concentration, l'oubli du regard des autres et ce n'est pas simple.
 
le yoga m'a reconnecté avec moi, j'ai le sentiment d'être plus "centrée", plus calme et j'ai surtout le sentiment de mieux hiérarchiser les choses, de ne pas me mettre en panique quand la to do list s'allonge. je me suis surprise à dire "non je n'ai pas le temps, mais je vais le prendre" (j'ai du entendre ça quelque part entre le dalaï lama ou mathieu ricard :)

bref, j'attends, mon dos mon corps attendent ce cours du samedi, qui va "ouvrir mon coeur" comme dit vanina, la prof que j'adore, déployer mes omoplates, creuser ou rentrer ma colonne, étirer, délier mes muscles, trouver l'équilibre (ça, c'est loin d'être gagné pour le moment, rien que l'arbre, Vrksâsana, j'ai du mal)et  retrouver le souffle.




alors j'espère que je resterai constante.
je suis partie faire une retraite de quelques jours pour approfondir. c'était formidable, mais je garde ça de côté pour un autre post.
 




mardi 18 octobre 2016

que la grenouille et la meditation soient avec nous :)


théo a 8 ans et cela fait presque autant d'année que nous n'avons pas une soirée à nous: il s'endort très tard, monopolise notre attention avec des frayeurs ou autres multiples raisons pour se relever, soif, faim, pipi... nous sommes patients (pas toujours) mais ce n'est pas normal du tout.
on me dit que c'est syndrome du petit dernier qui se fait chouchouter un max, ce qui est vrai en partie, mais pas seulement. theo souffre d'un problème de concentration ou plutôt un déficit d'attention que les américains nous ont exporté depuis quelques années sous le nom de TDA H (trouble de l'attention avec hyperactivité) sauf qu'il n'est pas hyperactif, juste TDA sauf pour s'endormir.

du coups, depuis quelques temps, comme il n'y a pas vraiment de traitement (à part la ritaline, un neuroleptique, donc pas question!), il y a plutôt des stratégies à mettre en place pour l'aider à éduquer sa concentration. dernièrement, on m'a conseillé plusieurs fois le livre "Calme et attentif comme une grenouille". fourni avec un cd de méditation (avec la voix de sarah giraudeau) qui contient des petits exercices de 5 à 10 minutes. théo connaissait aussi déjà par l'école ou le centre aéré, alors, j'ai fini par l'acheter.

je ne suis absolument pas adepte de méditation, pratiquant la "mêmepasmal thérapie" depuis toujours, je me suis bien souvent retrouvée le nez dans le guidon, au pied du burn out avec beaucoup de stress à gérer et le moral à zéro au final. je ne souhaite pas que mes enfants héritent de ce travers, "judéo-culpabilito-chrétien", je trouve la vie bien trop dure pour tâcher de l'être un peu moins avec soi-même.  mais il m'a fallu pas mal d'années pour tenter de mettre ces réflexions en pratique.
je pense vraiment qu'il est essentiel de s'écouter et de prendre le temps de prévenir les bobos plutôt que de les guérir et de se soigner avec des choses simples, essentielles... faire preuve d'empathie envers soi-même, pour arriver à en faire preuve envers autrui.
je n'aurai jamais imaginé que ce petit CD de méditation se révèlerait aussi efficace. voila 10 jours que nous "pratiquons" comme disent les puristes: nous écoutons 2 ou 3 exercices de respiration dans la pénombre le soir et terminons avec "dors bien". théo s'endort quasiment un soir sur 2 au deuxième exercice, c'est à dire en moins de 15 minutes. incroyable.

ce qui est incroyable, c'est de partager l'expérience avec lui et de ressentir à quel point nos esprits sont parasités par toutes sortes d'informations et qu'il est vraiment difficile d'appliquer simplement ce que demande la petite voix du CD.  de juste respirer, de sentir son ventre se vider, se remplir, s'étirer, se concentrer sur l'air qui passe dans les narines. en fait, c'est si simple qu'on a le temps de se refaire la journée 20 fois dans sa tête avant de réaliser qu'on a décroché, qu'on écoute plus... alors que mon garçon, lui se calme sans se poser de questions (enfin, je crois) et s'endort...

moi qui suis tellement speed, le partage de l'exercice créée une sorte d'effet papillon;
 je fais l'effort de faire l'exercice avec mon garçon, je prends ça au sérieux et lui, du coups, trouve le calme et s'endort en 5/15 minutes, comparé à des heures de disputes voila à peine 2 semaines.

je n'arrive pas à déterminer justement, ce qui détermine sa capacité à s'endormir aussi vite. si c'est la méditation (qu'entend-t-il de la voix,? est-ce que son esprit décroche aussi et s'échappe?) ou si c'est le partage de cette activité méditative, qui s'est transformé en rituel qui l'aide subitement à trouver la "paix intérieure".  je n'arrive pas à savoir, mais pour le moment peu importe, puisque cela fait du bien à tout le monde et qu'il fait enfin de looonnngues nuit de sommeil.

alors que la grenouille soit avec nous et que nos nuits soient aussi belles que nos jours :)





mercredi 3 février 2016

camouflage cubisme et état d'urgence

jouer marylin sur les grilles du métro dans ma petite veste camouflage bensimon
je suis assez adepte du motif camouflage. j'ai découvert que ce sont des artistes français mobilisés pendant la 1ere guerre mondiale qui ont eu l'idée de recouvrir des pièces d'artillerie de toiles peintes inspirées du cubisme, ou de peindre directement des armes pour se fondre dans le paysage. le peintre Lucien-Victor Guirand de Scévola, de part ses entrées à paris, a pu établir un véritable organisation "artistique" au sein de l'armée et la valeur stratégique de ses camouflages a fini par totalement convaincre le maréchal Joffre, qui fit développer des ateliers à travers la france entière. pour l'anecdote, on dit que picasso s'écria en découvrant les premières armes camouflées "c'est nous qui avons fait cela?"
du cubisme à la guerre... l'art est partout. andy warhol récupéra le motif pour en faire des toiles de toutes les couleurs bien plus tard..  
et la mode eut vite fait de récupérer ce motif camaïeu.
en croisant récemment un militaire en camouflage de la tête au pieds (ils sont plusieurs à surveiller une école dans ma rue), au fond, j'ai réalisé que mon sentiment pour ce motif a toujours été double. et que résonnait un petit "retiens-moi d'acheter des trucs qui viennent de l'armée" en conclusion... d'acheter un uniforme pour faire la guerre
oui, je sais, j'ai des problèmes exsistentiels graves :) mais ce n'est pas aussi superficiel que ça , au fond. 

depuis que les attentats ont remplis nos rues de militaires, c'est devenu vraiment plus troublant à porter... et de croiser 2 ou 3 soldats par jour habillés de pieds en cap en camouflage, (bien que l'intérêt de porter des combis de ce type en pleine ville me laisse dubitative, si ce n'est pour être totalement fashion, ce qui me surprendrait en plein état d'urgence)... bref, il faut prendre les choses avec recul et humour, garder son âme de fashionistas et dépasser cette année 2015 tragique et le traumatisme "d'une guerre insidieuse dans nos murs" dépasser ses états d'âme, faire le deuil de notre vie légère d'avant, et de continuer de montrer qui l'on est avec ses fringues, avec ses codes, avec ce qu'on veut bien afficher.

je vais continuer à me camoufler dans cette jungle urbaine parce que j'adore ça au fond, jouer au chat et à la souris avec les couleurs, les codes, et "montrer ce que je veux cacher", comme dirait adjani ou gainsbourg, qui portait volontiers les vestes kakis de l'armée... 
mais je ne serai définitivement jamais en paix avec ces camaïeux kakis, marrons ou gris que j'aime tant. 

camouflage par andy warhol



source http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=798
 

lundi 21 septembre 2015

un point lecture : cynthia Ozick et quelques autres




cet été, il y avait une bibliothèque sauvage sur la plage des estagnots à seignosse, j'y ai pioché quelques merveilles, un vargas, un balzac et une nouveauté totale "un monde vacillant" de cynthia Ozick, un roman qui dévoile new-york telle qu'elle était en 1935. l'auteur, intello new-yorkaise, raconte la vie d'une famille de juifs réfugiés, des intellectuels qui tentent de trouver leurs marques dans un bronx qui n'est encore qu'une étendue de marécages. j'ai trouvé dans une interview, cette phrase de cynthia Ozick qui résume bien l'esprit de son roman "il n'est pas besoin de quitter son sol natal pour se sentir l'âme d'un réfugié. le réfugié, contrairement à l'exilé ou à l'émigré, ne sera jamais chez lui. Sauf dans la mort...»
C'est un livre dur, cynique et pourtant très tendre et certainement mon coups de coeur de l'été.

Puis les vacances et les bords de plage ou de piscine m'ont fatalement conduits à une littérature plus facile.
j'ai refermé au beau milieu d'une nuit, la fille du train, qui m'a rendu accro comme tous ces genres de "page turner" (j'adore cette expression des critiques littéraires). c'est le personnage féminin trash et totalement alcoolique qui m'a d'abord intrigué. elle rêvasse dans son train quotidien en regardant par la fenêtre dans les jardins ou les maisons des gens, (qui n'a pas jamais fait cela lui jette la pierre). ce petit voyeurisme quotidien lui réserve quelques surprises. Bien foutu mais dans le genre, j'avais préféré "les apparences" auquel les critiques l'avaient souvent comparé. j'ai englouti le dernier michel bussi sorti en poche "n'oublier jamais". le genre a rendre asocial: facile à lire, revirement de situation toutes les 2 ou 3 pages, assassin absolument insoupçonnable, personnages qui rendent accro et qui pourraient bien être le gros méchant( non, pas eux, je les aime trop), fin improbable mais on est d'accord quand même. bref, lu en 24h :) burps! je pourrai le relire, j'ai déjà oublié c'était donc parfait pour la plage.

Je me suis plongé avec curiosité dans la vie de billie holday avec "lady in satin, portrait d'une diva par ses intimes", basé sur des témoignages exceptionnels et ressorti d'un grenier, ce livre devait être publié depuis 20 ans. on découvre les conditions déplorables dans lesquelles elle a tenté de mener sa carrière de chanteuse. racisme, prostitution et quelques moments de grâce... une sorte de vie d'ange au purgatoire, fascinant!

bon, au passage, un ou deux vargas, le tout dernier et son tout premier qui m'avait échappé... vargas ras. j'adore.

une découverte, jo Nesbo (auteur norvégien) et son inspecteur récurrent, Harry Hole dans le "bonhomme de neige". un thriller nordique en peu lent à démarrer mais dont le dernier quart ne laisse aucun regret, psychologie des personnages impeccable, construction redoutable, bon la traduction par contre, me laisse toujours un peu "bizarre" comme souvent avec les nordiques mais le bonhomme de neige n'en est pas moins un super polar enneigé. 

et puis j'ai acheté catharsis de luz, par empathie totale et pas déçue du tout ... carnet impudique freudien, bouleversant, son témoignage d'épargné post 7 janvier est un hymne à la vie. 
très vite lu (trop vite, c'est sur, j'y reviendrai),coup de poing dans le ventre, upercut dans le coeur, encore difficile d'en parler sans que l'immense tristesse ne m'envahisse à nouveau.








puis la, je pars me plonger dans la bio de François Truffaut d'antoine de baecque et serge toubiana, qui en parlait cet été sur inter et qui m'a donné envie de me le procurer. son enfance, ça démarre fort... 

Ah lecture, quand tu nous tiens! 




jeudi 23 juillet 2015

Surfin' california

emma été 2015
les landes, l'océan et les grandes étendues de sable à perte de vue,  se jeter dans les vagues, plonger par dessous ou ses laisser décoller en transparence quand elle grossissent, c'est vraiment tout ce que j'aime... bien que je ne fasse plus de body board depuis des années(on disait moré à mon époque, je ne sais même pas comment ça s'écrit) j'aime toujours glisser sur les vagues et j'ai transmis le virus à mes enfants.
je les inscris à des cours de surf avec leurs copains dés leur plus jeune age  et c'est toujours un grand bonheur de les voir décoller. 


2015 - 6 ans et demi en mode peter pan
notre petit dernier a pris ses marques sur la planche cette année, au début, il se contentait de surfer en mode peter pan, mais petit à petit, le mouvement est venu et il s'est levé. 

ça y est!
emma y passe des heures, elle nage, plonge, fait le poirier ou des chorégraphies et théo, plus que tout, adore se faire rouler par les vagues jusqu'au bord, même s'il se fait un peu peur...  
et j'adore plus que tout voir le rapport qu'ils ont avec l'eau. 
 


mercredi 17 juin 2015

sous le soleil ... de raphaël


j'ai la chance de travailler depuis quelques années avec des aventuriers. j'avais raconté ici, voila déjà deux ans, les aventures du webrobinson, gauthier toulemonde, http://thecorafactory.blogspot.fr/2013/10/des-nouvelles-du-webrobinson.html . grâce à gauthier, j'ai rencontré un féru de solaire, un infatigable suisse globe-trotteur, un éco-aventurier comme il le dit lui même: il s'agit de raphaël domjan.
raphaël a un don pour inventer des histoires et les mettre en pratique. il a beaucoup de projet en cours, dont un de longue haleine puisqu'il s'agit de construire un avion solaire pour atteindre dans la stratosphère en 2017. 
En attendant la construction en cours du prototype, il a décidé de se lancer dans une autre aventure nautique ( il en connait un rayon, puisqu'il est à l'inventeur du premier catamaran solaire http://www.planetsolar.org/) et de partir à l'assaut du passage du nord-ouest dans le grand nord canadien, entre pacifique et atlantique en kayac... solaire... Il a fait équiper un grand narak de nautiraid .



 il part en compagnie d'Anne Quéméré, une grande sportive et navigatrice bretonne qui a tenté ce challenge l'an dernier mais qui avait du renoncer à cause d'une mauvaise météo. Anne, c'est encore une belle rencontre !


 vendredi dernier, nous les avons rejoint à marcoussis, à côté d'orly, chez le partenaire de raphaël vievertvillage, ou ils étaient installés 24h avant leur décollage pour Tuktoyaktuk au canada, avec tout leur matériel. 


quelques journalistes sont venus les rencontrer et les interviewer avant que le saut pour le grand nord. le soutien de la presse est fondamental pour promouvoir de telles initiatives, qui véhicule un message fort: traverser un pays de glace avec le soleil, parler du réchauffement climatique, protéger la beauté de l'arctique et puis et puis, toujours promouvoir l'aventure. 


je suis très heureuse de soutenir cette belle expédition "solar arctic passage" ou le défi consiste donc à traverser le passage du nord-ouest en pleine débacle au milieu des glaces de l'arctique en kayac équipé de panneaux photovoltaïques qui permettront d'étudier l'ensoleillement sous ses latitudes arctiques à une période de l'année ou il ne fait plus jamais nuit. 
ils vont partir dans la semaine, j'ai le trac pour eux... 3000 kms en kayac en moins de 3 mois entouré de banquise, c'est du sport! 







dimanche 31 mai 2015

Wonderland in Bagatelle


Malgré une météo un peu couverte, bien nous en a pris d'aller de bonne heure faire un tour au parc de  bagatelle, avant que la pluie n'assombrisse notre dimanche, car c'est un parc merveilleux.


Aux portes de paris, dans le bois de boulogne, on quitte subitement la ville pour pénétrer un jardin extraordinaire. dans les allées, de part et d'autre, les arbres se rattrapent à leur cimes et forment un sous bois géant paré d'une multitude de verts.


subitement, on arrive à l'orangerie et sur la roseraie.



j'avais l'impression d'être dans la partie de cartes d'Alice au pays des merveilles, à tout moment un valet de pique ou une reine de coeur aurait pu surgir. j'ai adoré le sentiment que procure ce lieu. et puis, toutes ces qualités de rose, certains toutes fines, d'autre qui ressemblent à des pivoines, c'est fascinant.







l'orangerie
ce qui est troublant, c'est de distinguer au loin, les tours de la défense car on oublie très vite dans ce parc, notre environnement urbain.

nos déambulations nous ont conduit vers la maison des potagers mais la pluie est arrivée. Il nous reste encore plein de choses à voir, surtout le chateau et le lac.



ça c'est un tapi de plantes qui va très loin, comme un chemin! magnifique!



mercredi 8 avril 2015

Tree Change Dolls - poupée recyclée



ma découverte de la journée "tree change dolls" m'emballe totalement:
à la fois pour le joli message de nature que ces poupées peuvent véhiculer auprès de nos enfants que pour le si joli look que l'artiste leur donne! 

ces poupées sont donc la (re)création de Sonia Singh de Tasmanie (rien que la destination nous invite à un GRAND voyage). 
Elle recycle et répare des poupées abandonnées, qu'elle choisi pour différentes raisons, en leur donnant un nouveau style beaucoup plus "naturel" pour vivre de nouvelles aventures... Récupérées, ces poupées ont un nouveau look, tellement plus folk... Quand je les vois, je redeviens une petite fille qui en rêve d'une car je les trouve tellement jolies!



C'est une belle réussite pour cet artiste, quand on voit actuellement sur ebay que l'une de ses poupées mise en vente aux enchères à 0,99 $, est entrain de dépasser 890$... (et dont l'argent sera reversé à une cause),  c'est incroyable. 

une fois par mois, elle vend aussi sur etsy,  mais les poupées partent en quelques secondes à des prix variant entre 75 $ à 230 $ chacune. Je ne me risque même pas à me mettre en ligne au rendez-vous qu'elle donne, c'est un tel succès! 

je suis vraiment épatée devant des idées comme ça, toutes simples, car on voit bien sur you tube qu'il n'est pas tellement difficile de fabriquer soi-même une poupée recyclée et que cela peut être même une super idée d'atelier à instaurer avec ses enfants.

tree change doll! J'adore!